« Une ligne entraîne l’autre, toujours… je dessine quelque chose qui me donne subitement l’idée de dessiner quelque chose d’autre qui me donne aussitôt l’envie de dessiner, etc. Voyez-vous, je dessine, puis je réfléchis. Pour moi, c’est une activité littéraire, morale. »
Saul Steinberg

11.3.11

Un rôle vedette inattendu pour Alain

Alain est dans tous les esprits, à commencer par celui de Maurice.
Il parasite l’écriture de son scénario.
Un pré à vaches limousines. Très vert.
Un pré en pente avec un arbre solitaire au milieu.
Au printemps (avril-mai).
Divers moments de la journée. Ombres et lumières. Déplacement des animaux.
Dans le dernier plan un homme surgit et traverse le pré en longeant soigneusement les clôtures, se jette dans le fossé après avoir franchi la dernière clôture car un tracteur passe au premier plan sur la petite route (toute crottée).
Il attend dans les hautes herbes parsemées de fleurs de toutes les couleurs.
Description de l’homme : bien mis, entre 30 et 60 ans, les oreilles écartées.
C’est Alain que Maurice voit surgir et traverser le pré en longeant soigneusement les clôtures, se jeter dans le fossé après avoir franchi la dernière clôture car un tracteur passe au premier plan sur la petite route (toute crottée). À la description, il ajouterait : un grand nez comme celui du grand-père Emmanuel.
L’aurait-il vraiment vu alors que ses bottes allaient par le fond dans les marécages ?